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Entrevue avec Marie Paccou

12 juillet 2013 | Alexis Rosier

Marie Paccou, auteure de Un jour, ou encore Hubert, l’homme aux bonbons, possédant un gout pour le documentaire animé, a accepté de se prêter au jeu de l’interview...

 

 

Elle nous plonge dans un univers en noir et blanc avec la naissance de sa passion pour les courts métrages, ses souvenirs, le silence de la lumière mais également en couleur avec ses rencontres, les artistes qui l’inspirent et son association : La Maison aux 1000 images.

 

 



Bonne lecture !

Parle-moi de ton premier contact avec l’animation. Qu’est-ce qui t’a décidé à devenir animatrice ?


Quand j’étais adolescente, j’étais intéressée par les arts plastiques en général. J’habitais alors à coté de Montpellier où était organisé chaque année l’été par Pierre Azuélos un petit festival d’animation : le Festival de Baillargues. Dans le cadre de ce festival étaient montés des ateliers d’initiations à l’animation auquel je me suis rendue une fois. Ça m’a tellement plu que je l’ai fait 4 années de suite, j’étais une redoublante éternelle à de cet atelier d’initiation (rires) ! Le court métrage de Back L’homme qui plantait des arbres m’a également décidé dans ma vocation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parle-moi de ce court métrage. En quoi a-t-il été déterminant ? Comment le regardes-tu aujourd’hui avec le recul ?


Je l’ai revu il n’y a pas longtemps à Stuttgart avec beaucoup de plaisir. Il y a une espèce de religiosité qui tient sans doute au texte de Giono. C’est un idéal, l’idéal d’un personnage qui fait le bien en secret, il est doté d’une universalité très rare. Et puis le film d’animation, l’histoire de ce film a un rapport avec le film lui-même et son action sur le monde, entre l’histoire et la réalité. La fiction de ce film a ou tend  à avoir une action sur la réalité, j’aime ça.

 

Certains réalisateurs aiment projeter leur univers, restent dans une pure fiction, un imaginaire sans concession. Préfères-tu que tes films soient ancrés dans la réalité, voire à ton intime réalité ?


Je dirais que c’était le cas à mes débuts, mais plus maintenant. Les quatre premiers courts métrages que j’ai réalisés étaient assez intimistes ; j’y développé des systèmes métaphorique. Puis je me suis arrêté, soudainement : je crois que j’avais tout simplement fait le tour. Le projet que j’essayais de monter à l’époque n’avait pas reçu les financements. Ce fut un coup dur, mais aussi un déclic. Mon écriture s'est alors tournée vers le documentaire, par le truchement d'ateliers que j'encadrais. Je me suis mise à employer l’animation moins comme un moyen d’introspection que comme celui de faire des rencontres.

 

Peux-tu nous parler de ce projet avorté ?


Il s’appelait : Comment les petits poussent ?. C’était une histoire de petit poucet inversé : le petit poucet voulait quitter sa maison au lieu d’y retourner. C’était la maman qui devait suivre les cailloux pour retrouver son petit. 
 

Pourquoi le documentaire animé ?


Mon goût pour ce genre est né quand on m’a proposé d’animer des ateliers. J’ai également été très inspiré par le film de Juliette Loubières, qui était dans ma promo aux Arts Décoratifs, intitulé La Leçon de choses. Elle avait enregistré une succession d’interviews d’enfants de maternelle au cours desquelles elle les questionnait sur la sexualié, ce qu’elle illustrait ultérieurement par des dessins. Comme j’animais également des ateliers avec des enfants, j’ai trouvé le principe intéressant. Avec son accord je me suis servie de ce dispositif pour un atelier, « Les enfants de la télé ».
Ce qui me plaisait dans ce projet, c’était en outre les nouvelles rencontres et les nouveaux lieux à visiter qu’il m’amenait à faire. Tout le contact humain, en fait. D’un point de vue pratique, le documentaire permettait d’avoir une bande son rapidement, sans que j’eusse à demander un travail d’acteur aux intervenants. Puis en 2008, une productrice m’a proposé un projet dont elle me laissait la thématique libre. J’ai tout de suite pensé à faire un film sur mon village et suis alors repartie avec mon microphone en reprenant exactement le même principe que celui que j’avais appliqué dans mes ateliers : Hubert, l’homme aux bonbons était né !

Justement, parlons de ton rapport au son. Tu préfères à des dialogues, des musiques, des airs, des paroles poétiques « off ». Pourquoi ce trait de style ?


J’ai du mal à écrire des dialogues. Je trouve ça étrange, en animation. A y réfléchir, je ne crois pas que ce soit un trait de style, c’est plutôt un « tic » chez beaucoup d’animateurs… Je pense que le fait d’être seul au moment de la réalisation des images joue son rôle, en comparaison avec la prise de vue réelle où il y a toute une équipe de tournage. Si nous avons, entant qu’animateurs, choisis un art assez solitaire, ce n’est pas un hasard je crois.

 

Pour en revenir sur ta biographie : tu as commencé tes études supérieures par des lettres puis tu as étudié à l’ENSAD, puis en 99 au Royal College of Art. En quoi chacune de ses formations ont-elles façonnées l’artiste que tu es devenue ?


J’étais dans des circonstances assez spéciales aux Arts Déco. J’appartenais à la première promotion en animation. Nous avions tous le sentiment d’être les pionniers dans le domaine, que tout restait à faire ! C’était très exaltant : personne ne nous précédait. Nous voulions prouver que l’animation valait la peine, méritait une section.

Au Royal College, j’ai remarqué que la culture graphique était très dissemblable de celle que j’avais pu voir en France. C’est un pays avec une forte culture de l’illustration. Ce que j’aime dans le style anglais, c’est cette acceptation de la maladresse dans le coup de crayon. Il y a tout ce courant d’illustrateurs, avec en tête de file Quentin Blake que j’affectionne. beaucoup moins établie qu’au Royal College, où il y avait toute une tradition graphique avec des exercices bien installés. Le Royal College m'a plu, car j’avais intégré l’école pour apprendre à travailler à l’ancienne avec des techniques traditionnelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tu me décris des choix pratiques. Y-a-t-il une raison esthétique à ce choix ?


Oui, c’est une technique qui relève un peu de la magie : il faut allumer la lumière pour que l’image se forme. Eteinte, l’œuvre retourne à l’état de petit tas de sable. J’aime ce travail avec la lumière, direct, qu’offre cette technique. J’aimais également le fait qu’il ne reste plus que l’œuvre aboutie, le film, à l’issu de la réalisation, qu’il n’y ait tout simplement plus de trace de la fabrication.
Etonnamment, les gens ont tendance à penser que c’est une technique complexe. On prête toujours une certaine plus-value aux films réalisés par le biais de cette technique. S’il est vrai que certains mouvements sont fastidieux à reproduire, le sable n’est pas spécialement plus difficile que les autres techniques.

 

Parles moi de  ton goût pour le travail de la lumière.


Ce fut vraiment mon objectif sur Un Jour et Moi, l’autre. Dans le cadre de la réalisation de ce dernier, je suis allé en Allemagne, à la filmAkademie, pour créer mes lumières par ordinateur, en 3D. Comme je n’aimais pas les rendus finaux, que je jugeais trop lisses, sans vraiment d’intérêt, je m’en suis servi comme brouillon que j’ai retravaillé en Angleterre Avec le noir et blanc, la lumière devient essentielle.

 

Pourquoi cette colorisation de Nosferatu, dans ton court métrage Pas Beau ?


Le Défi Fou du site Fou D’Anim avait pour thème « Dracula ». Je trouvais le personnage attachant, voir plutôt craquant, loin de l’effroi qu’on lui prête. En parallèle, des amis, dont Marie-Jo Long, m’avaient fait écouter leur nouvel album à paraître. Il s’est avéré que j’ai beaucoup accroché sur deux chansons, dont l’une intitulée Pas Beau. Je la trouvais amusante, elle parlait d’amour … De là est née mon envie de l’interpréter à ma manière. Le gribouillage est le désir qui vient par-dessus les images, c’est un commentaire. 

 

Oui, je vois. Le charme du monstre incompris dans ses désirs (rires) !


Oui ! Sans compter qu’il est drôle parce que l’acteur surjoue son rôle. Le film était libre de droit, téléchargeable, j’ai donc commencé à monter les images avec la chan son, ce qui m’a beaucoup fait rire. Puis j’ai gribouillé…

Tes courts métrages les plus intimistes sont réalisés par le biais du sable sur verre. Pourquoi cette technique de prédilection en particulier ? Quels intérêts cette technique présente-t-elle pour toi ?


En ce qui concerne la gravure, je m’y étais intéressé dès les Arts Déco. Après la réalisation d’Un Jour, j’en ai eu marre du travail sur tablette numérique, j’avais vraiment besoin de toucher, de manipuler l’objet. Le choix du sable était motivé par le fait qu’il ressemble à l’eau-forte ; de la gravure, donc, avec un aspect assez gras. Il est aussi noir et blanc avec des nuances de gris complexes. En toute franchise, je craignais la couleur à mes débuts : choisir une couleur, c’est faire un choix très sensé, il faut assumer une symbolique qui nous échappe. J’ai changé d’avis, plus tard …

Tout à l’heure, nous parlions de L’Homme qui plantait des arbres, quels autres artistes ont-ils influencé ta vision artistique ou ton style graphique ?


Ca dépend. Regardant Un Jour, l’inspiration m’est venu du personnage de Plume invité par Michaux, que j’aime beaucoup. Je me souviens même avoir réalisé un petit court métrage, juste avant Un Jour, qui partait d’un texte de Michaux mettant en scène Plume …  C’est l’histoire de deux arracheurs de tête qui arrachent une tête sans le faire exprès et se retrouvent ennuyés. Ils la donnent à un homme qui leur jette un regard noir. Ils s’excusent, en lui promettant que la prochaine sera plus jolie. Ils arrachent alors d’autres têtes. J’aime cet humour noir, ce fantastique qui prête à se poser des questions.

J’aime également beaucoup Caroline Leaf. A 15 ans, j’ai vu d’elle La Rue, Entre deux sœurs au festival de Baillargues dont je vous parlais précédemment. J’ai conscience qu’elle a beaucoup influencé la fluidité de mes raccords de plans. L’un de mes professeurs en animation, Georges Sifianos, a joué aussi un rôle essentiel dans ma manière de penser mes mouvements de caméra. J’ai compris avec lui que l’on peut tricher avec l’animation et qu’il serait dommage de s’en priver.
 

 

Parlons d’Annecy. Y-es-tu allée cette année ? Quels souvenirs gardes-tu de tes passages ? Quels sont tes habitudes ?


Je n’ai pas pu m’y rendre cette année, mais l’année dernière, j’ai adoré les Cafés Croissants d’Alexis Hunot. Il prépare très bien ses interventions, la salle est petite et chaleureuse, invitant à la proximité. Sinon, j’ai bien une anecdote amusante, qui s’est déroulé l’année de sélection d’Un Jour en compétition : Bill Plympton, qui avait un court métrage de programmer la même séance que le mien, se servait du festival comme une projection test pour ses comédies. C’était très drôle et touchant de le regarder, l’oreille apposée sur la porte de la salle, épiant chacune des réactions du public, prenant note pour améliorer son court métrage. Il m’avait même félicité pour Un Jour car la salle avait beaucoup ri. J’étais très surprise, car je ne le voyais pas comme un film comique …

 

Y-a-t’il un film qui t’ait vraiment marqué lors d’une séance d’Annecy ?


Beaucoup. Mais spontanément, je pense à Histoire heureuse avec fin tragique de Regina Pessoa. J’étais jury l’année de sa sélection, nous lui avions donné le prix. J’avais moi-même voté pour lui, car je le trouvais très beau, en raison notamment de l’utilisation très personnelle du grattage qu’avait faite la réalisatrice.


Un Jour avait été sélectionné en compétition à Annecy. Comment expliques-tu le succès de ce court métrage ?

 

A l’époque, c’était une façon nouvelle de parler de sexualité, bizarre. Il est vrai que malgré les années, mon court métrage ne vieillit pas, ce qui est dû, je crois, en partie au fait qu’il n’était pas ancré dans la mode graphique de son époque.

 

Dans une interview, tu dis toucher à toutes les étapes de la réalisation. Laquelle préfères-tu ?


Le son, je crois … il est un peu la cerise sur le gâteau ! Enrichir ses images par une dimension sonore est un moment de grâce pour un réalisateur d’animation : on sent qu’on arrive au bout ! Pour mes derniers courts métrages, on m’a offert une équipe chargée de la technique. Je n’avais plus qu’à écouter, donner mon avis, c’était très agréable !


Tu as enseigné pendant 3 ans l’animation, tu as animé des ateliers et, à l’occasion du festival « Plein la bobine », en 2004, tu as coréalisé avec les enfants d’une maternelle la bande annonce du festival. La pédagogie, c’est important pour toi ?


J’ai découvert l’animation dans le cadre d’un atelier. Prendre le relais m’est venu naturellement je crois. La plupart des étudiants à qui j’enseignais sortaient du BAC et avaient entre 18 et 21 ans. En tant qu’artiste, ça m’a nourrie, m’a appris à être plus exigeante avec moi-même, car il faut être à la hauteur des exigences des étudiants. Je garde contact avec la plupart d’entre eux, qui pour la plupart continuent dans des écoles d’animation. Il y en a deux en particulier qui sont allés au bout de leurs projets, dont un qui a été sélectionné au festival Court Mais Bon et s’intitule Sa Majesté des Dindons.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A côté de toutes ces activités, tu continues la réalisation. Peux-tu nous parler de ton projet, PADAM la Véritable ?


J’ai beaucoup aimé les rencontres qui se sont faites dans le cadre de la réalisation d’Hubert, l’homme aux bonbons. Je me suis dit que de nombreuses personnes méritaient elles aussi un portrait. Il y a Padam, en l’occurrence, présente dans le film sur Hubert, pour l’anecdote, qui m’avait fait part de son envie que je réalise un film sur sa personne. 

Au début, j’ai travaillé de la même manière que mon précédent film. Je suis allé voir différentes personnes, comme les gens du voyage, avec lesquelles je me suis entretenu, dont j’ai enregistré les voix. Finalement, ça ne fonctionnait pas aussi bien qu’avant, alors à partir de ce qu'on m'a raconté, j'ai écrit une fiction sur Padam, qui a eu une vie extraordinaire : dix enfants, son mari défunt, chanteuse, tombée amoureuse d’un guitariste qui trainait avec les gens du voyage, entrainant une histoire à la Roméo & Juliette !

Des peintres ou des illustrateurs t’ont-ils inspiré ?


Mon compagnon d’abord ! qui peint dans le grenier. Je citerais Gauguin, l’expressionnisme d’Emile Nolde, un peintre duquel on me permit, à Stuttgart, de choisir un tableau. J’aime ses couleurs très contrastées et son trajet de vie un peu tragi-comique. Pour l’anecdote c’était un allemand qui vivait dans les territoires envahis par Hitler au tout début de la guerre. Il fut l’un des premiers adhérents au parti nazi. Or, la tragédie, c’est que les Nazis détestaient son travail. Ce fut d’ailleurs lui qui obtient le record de tableau exposés à l’exposition des Peintures de Dégénérés. Quel choix politique lamentable ! Il aura fini sa vie entouré de policiers nazis qui l’empêchaient de peindre.

 

 

 

Tu peux nous parler des journées du Film Bricolé ?

 

Nous organisons cette année notre 4ème édition ! C’est un petit festival qui se déroule le 17 et 18 aout dans la ville de Billom, à 25 km au sud-est de Clermont Ferrand ; il y a surtout du monde pour le soirées, entre 100 et 150 personnes en moyenne. On peut vraiment se loger pour pas cher … Les projections de longs métrages ont lieu dans une grange et celle de courts en plein air, sur un écran prêté par Cinéparc, notre partenaire, qui a monté un réseau de cinéma itinérant en Auvergne. Il y a enfin une ribambelle d’ateliers organisés un peu partout dans la ville !

A travers des associations comme « La Maison aux 1000 images », ou Les Journées du Film Bricolé, créé en 2009, tu essayes de promouvoir le cinéma d’animation en Auvergne, d’implanter ce que tu définis comme « un foyer actif de création cinématographique ». D’où t’es venue cette idée ?


L’année de mon arrivée en Auvergne, en 2003, je ne savais pas vraiment où j’atterrissais, je suivais mon concubin, professeur, qui venait d’être muté. Je suis allé voir différents festivals de courts métrages pour leur demander s’il y avait des animateurs dans la région. Autant dire que la liste était courte. J’ai alors décidé de monter cette association pour essayer d’intéresser les gens à l’animation en Auvergne.


Trouver des fonds n’a-t-il pas été trop compliqué ?


Nous n’avons pas de subventions. Cette année, nous avons monté en collaboration avec l’association Auvergne, nouveau monde ! une campagne de Crowdfounding via Ullule qui a très bien fonctionné. Nous avons reçu 2700€ ! Ca varie d’année en année, globalement. On se débrouille (rires) !

Raconter une personne. Et un lieu, aussi, non ?

 

En effet, je voulais mettre en scène mon village, Billom et traiter la question de l’étrangeté en son sein. On imagine la France profonde pure, immaculée, moins mélangée, moins cosmopolite qu’à Paris ou que dans les milieux urbains. C’est faux. Il y a beaucoup d’altérité. Les manouches sont en Auvergne depuis très, très longtemps, sauf qu’ils vivent en marge, dans l’ombre. Ceci étant dit, le film demeure une fiction, ce n’est pas un documentaire comme avec Hubert.

Pour l’occasion, j’ai choisi de travailler avec une auteure graphique, Hélène Marchal, qui a notamment dessiné De Riz ou d’Arménie. Elle est issue de Sup Info/Com. Nous utilisons de nombreuses techniques : du pastel pour les décors, un travail de peintures et au trait pour les personnages. Nous partageons les mêmes références, comme Dominique Goblet ou Florence Miailhe.

 

L’Auvergne t’a-t-elle influencée ?

 

Ca fait 12 ans que j’y habite, donc je crois que oui. D’un côté, l’isolement que l’on peut ressentir ici est un désavantage, mais d’un autre côté, un avantage pour écrire en profondeur, s’attacher à décrire en détail un lieu, des personnages et des histoires. J’ai également l’impression que c’est une région qui incarne un peu, dans l’imaginaire commun, la nostalgie et les racines de la France. Un bon terreau à histoires, à creuser!

 

Quels conseils donnerais-tu à de jeunes réalisateurs, de jeunes animateurs ?

 

Fous d’anim ! Se faire un pseudo et trainer sur Fou d’anim. C’est quand même pas mal, c’est une bonne communauté avec des échanges intéressants.

 

Est-ce qu’ils peuvent t’écrire s’ils ont des questions à te poser ?

 

Oui je suis souvent sur Fous d’anim donc je pourrai leur répondre !

 

Un message de soutien pour l’équipe de Croq’Anime ?

 

Gardez forte cette passion qui vous anime … mais je viendrai vous le rappeler cette année au Festival !

 

 





Un court-métrage, pour finir ?

 

Allez, un film très marquant qui tournait à peu près en même temps qu'Un Jour, mais qu'on ne voit peut-être plus beaucoup, SORTIE DE BAIN de Florence Henrard. J'aime bien les films qui dérangent discrètement, celui-ci y parvient bien.

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